8 mars 2010
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J'avais oublié cette descente pressée dans cette bouche béante où la masse s'engouffre, se précipite, marée humaine d'êtres sans identité, fondus, confondus, juste le balancement des corps, le claquements des pieds sur les quais, quatre à quatre les escaliers pour le train ne pas rater, un siège espérer et puis ça tangue et ça roule, les yeux encore lourds, si lourds, la main qui étouffe un baillement, un autre, le paysage défile, détritus, immeubles vérolés... bientôt l'arrivée.