Ils me manquent, ils me manquent tous ces amis de passages, si nombreux, si...
Il y a les amis des vies précédentes, ceux que l'on rencontre épisodiquement, au hasard, brièvement. Il y a ces relations qu'on s'étaient faites dans la vie réelle ou sur le net, on se pensait amis et puis... le temps fait son oeuvre, disparait, rien n'est à sens unique, ce n'est donc en rien une critique, juste le cours de la vie qui file, qui suit, qui s'enfuit.
Il y a toutes ces rencontres de formations en formations. L'amitié c'est comme l'amour, quelque fois c'est le coup de foudre, d'autres c'est un long apprentissage, apprivoisage de deux êtres qui s'observent, s'apprennent.
Il y a des rires, des connivences, des larmes parfois aussi parce que la vie, parce que la vie c'est ainsi, pas tout bleu, pas tout rose, souvent gris, on s'en sauve par des traits d'esprit, des éclats de rire, des éclats de vie...
Il ya, il y a... qu'il faut chaque fois repartir, repartir vers de nouveaux horizons, vers de nouvelles rencontres, il y a, il y a paradoxalement des souvenirs de par leur essence qui tiennent chaud et froid aussi...
L'on dit de moi que je suis chaleureuse, capable de m'adapter à tout, à tous, d'une grande capacité d'écoute... il y 'a pourtant de grands moments d'incertitudes, de ces questions sans réponses, de ces intolérances.
Il y a, il y a tant de chemins qui ne mènnent à rien, d'autres qui grimpent si haut qu'on n'en voit pas la fin, il y a, il y a... cette sensation d'avoir perdu, d'être sans racines... il y a, il y a ...
bah! on verra bien... demain...