18 avril 2010
aujourd'hui, le soleil est enfin revenu. Vers 16 h je me glisse dehors, hmmmm la chaleur du soleil que c'est bon! Mon intention est de pousser une pointe pour prendre mes extraits de compte et de venir ensuite lire sur un banc du parc où jaillissent les fontaines.
Je traverse la parc, hésite un instant mais résiste à l'envie de m'installer de suite, je longe le théâtre de Guignol, quelques mètres plus loin je débouche sur la grand place, la porte du Beffroi largement ouverte invite le passant. Il fait si beau, impulsivement je franchis l'entrée.
Le Beffroi date de 1217, de belles pierre bleues, un escalier étroit en colimaçon tout de pierres usées, patinées par le temps, les cloches, les carillons, d'anciens cachots, un déambulatoire surplombe sur deux niveaux la ville pour mieux apercevoir l'horizon, tout au dessus, le nez près des gargouilles, le ventre torturé d'un vertige saisissant, on cotoie les oiseaux.
Lorsque je redescend : surprise! Les portes sont fermées, il n'y a plus personne!!! Devant, la porte vitrée cette fois est bel et bien fermée, derrière, une énorme porte (d'époque :-) en bois est tout aussi hermétique, bon je pourrais toujours jouer à "barbe bleue" et remonter en haut du donjon et crier "Anne, ma soeur Anne ne vois tu rien venir?" mais elle risquerait de me répondre : "je ne vois que les touristes qui festoyent..." restant pragmatique (inutile de paniquer) je pousse le portillon du bureau, repère le téléphone, cherche un nr... office du tourisme : ça doit être bon ça,.. quelques minutes plus tard je serai libéree, pour revenir au soleil :-))