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7 avril 2008 1 07 /04 /avril /2008 20:57
Et si...
Et si ... demain n'existait pas.
Est-ce que cela changerait notre façon de vivre, notre façon de penser, de ressentir?
Et si
Si demain, la petite famme s'éteignait...
Que regretterions nous?
Que regretterions nous d'avoir fait?
Que regretterions nous surtout de n'avoir pas fait, pas dit?

Tant de petites flammes chaque secondes disparaissent
Anonymes, proches ou lointaines
Qu'ont été leur chemin de vie? Echec(s) ou réussite(s)
Un mélange des deux peut être...

"Il y a très longtemps, une mamie par alliance m'a joué avec brio la grande scène de l'agonie.

Tandis que je la bordais dans son lit, lui remontais ses oreillers, pleurais toutes les larmes de mon corps en lui tenant la main, cette comédienne finie, entre deux verres d'eau et tamponnage des tempes à l'eau de cologne, me faisait d'une voix éteinte ses dernières recommandations!

Alors qu'elle poussait des râles à briser le coeur des anges, son mari, tranquillement, fit chauffer de l'eau, prépara sa bassine, son raseoir, son blaireau et consciencieusement entreprit méticuleusement de se raser au plus près avec une lenteur et une indifférence pour sa femme qui se mourait.

Sa propre petite fille, alors que je venais de traverser la nuit noire au pas de course pour les quérir, m'avait rit au nez et proposé de m'attabler avec eux pour partager leur souper alors que je venais les prévenir de la fin imminente de mamy et les pressais de m'accompagner à son chevet au plus vite,
peut-être était il déjà trop tard !
- Assieds toi, mange une tartine, tu préfères du fromage ou du salami? insitait l'assistance hilare!

Mais qu'est ce que c'était que cette famille de monstre! Je claquais la porte de mépris et refis en sens inverse le chemin, le coeur brisé, écoeurée!

Pire, après une éternité, quand sa petite fille arriva elle était "morte" de rire, et me demanda si elle n'arrivait pas trop tard ou trop tôt car elle était très occupée (?) J'étais ulcérée! Mais je n'étais pas au bout de mes peines le sumnum fut lorsque je compris que ce n'était qu'une horrible comédie qui avait déjà à maintes fois été jouée!

J'avais 16 ans! Innocente et naïve, j'avais foncé "droit dans le panneau" mais qui aurait pu imaginer un seul instant une telle comédie pour tester, sonder l'âme en profondeur et connaître les sentiments réels qui lui étaient portés!!!!!

Lorsque mamy fraîche comme une rose sortit de son lit, me serra contre son coeur en me souhaitant à jamais la bienvenue dans sa maison, je me jurais de ne plus y remettre les pieds!"

Aujourd'hui je souris en pensant à cette histoire mais à l'époque!

Et si...
Et si... demain
Et si demain la petite flamme s'éteignait?
Pourquoi est-il si difficile de parler de nos sentiments?
Et si
Et si...demain
Que regretterions nous d'avoir dit, d'avoir fait?
Que regretterions nous surtout de n'avoir pas fait, pas dit?...

Et si, et si... on en parlait?
big bisous
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commentaires

M
Il est vrai qu'à 16 ans notre sens de l'humour est un peu limité. <br /> <br /> à bientôt
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N
mais c'est horrible de jouer cette comédie à une fille de 16 ans.<br /> Je te comprends Fab de toutes ces blessures.<br /> A+
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S
Accueilli dans la salle de réanimation (elle n’en porte en fait que le nom), mon cher papa criait d’une voix apeurée mon prénom. Mais moi j’étais fort perturbé par la présence incontrôlée de ma famille, je n’ai pas pu répondre à son appel. Je faisais naïvement confiance au corps médical (une véritable bonde de malfaiteur) . À 5 heure du matin je revenais à l’hôpital pour l’assurer à l’insu des regards .mais c’était déjà trop tard. La mort m’a agenouillé et m’a pris mon papa.<br /> Ce sont ces moments inoubliables que je regrette le plus.<br /> Fayçal
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P
<br /> désolée de raviver ainsi un si triste souvenir, je suis certaine que ton père savait toute l'affection que tu lui portais, que tu lui portes. nous sommes toujours démuni face à la perte d'un être<br /> cher, l'éducation, la pudeur sont des freins parfois pesant car ils nous empêchent de laisser s'accomplir nos élans, de plus les hôpitaux, le corps médical est parfois cruellement dépourvus de la<br /> plus élémentaire psychologie, je pense que si ton père t'a appellé c'était avant tout un acte d'amour, n'ait pas trop de regret sa pensée t'accompagnait<br /> big bisous<br /> <br /> <br />
P
Blague ignoble.<br /> <br /> Et si demain n'existait pas, je n'aurais pas de regret si ce n'est d'avoir été souvent insuffisante et n'avoir pas toujours su répondre présente quand on a eu besoin de moi.
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P
C'est vrai que c'est important de dire aux gens qu'on aime... qu'on les aime. Une de mes bonnes amies offre toujours un petit quelque chose, une attention, un petit mot voire un petit cadeau à ceux qu'elle aime avant de faire un grand voyage, et j'ai commencé à faire comme elle. Pourquoi cette pudeur inutile? C'est tellement bon de dire qu'on aime, c'est tellement bon de l'entendre aussi. Bonne soirée Fab. Bises. Pandora
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Liberté, fraternité, égalité....

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Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants...

Nul ne peut être arbitrairement arrêté, détenu ou exilé...

"La folie suprême n'est-elle pas de voir la vie comme elle est et non comme elle devrait être"?
J. Brel

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Voilà mon p'tit nouveau! Un blog qui servira à illustrer à l'aide de mon p'tit appareil photo les chemins parcourus :-)
big bisous

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