En visitant vos sites une proposition m'a interpellée c'est celle de Juliette-Papier Libre.
Lentement, tout doucement
Elle s'approche de lui
Ils se regardent;
Intensément
Elle lui sourit
Pas de mouvance
ni même un frémissement;
Il reste indifférent
Hésitante sa main glisse sur son épaule
et tel l'arbre dont les feuilles fauves
à l'automne tourbillonent au vent
Elle se dévêt complètement
Nue devant lui
pudeur inutile
Elle pose ses mains
sur ses seins
De la tête aux pieds
Glisse son regard
Ah! mon ami
tu ne m'épargnes rien
Tu révelles toutes mes failles
hou la la ce double menton
ces seins qui tombent
et cet horrible bedon!
Mutine elle lui dit
C'était plus agréable
pour toi lorsque j'avais 20 ans
Que veux tu il y a quatre saisons
nous ne sommes plus au printemps
Elle se sourit
Bah! j'ai de long cils!
Et puis il n'y a qu'a moi
que je me dois de plaire
Miroir, mon beau, mon cruel miroir
Je reviendrai quand même
jusqu'au dernier jour de l'hiver
chaque soir te voir
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