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23 février 2008 6 23 /02 /février /2008 23:00

 

Cette histoire se déroule loin ! Très loin, là-bas, dans un pays imaginaire peuplé d'êtres merveilleux, aussi extraordinaire que les elfes et les fées. Les nuages, les arbres et les montagnes y ont une vie propre et bien réelle. Les oiseaux et les rivières  parlent et tout un chacun comprend l'autre : c'est une contrée magique !

Malheureusement tout n'est pas idyllique, car si tous comprennent la langue de l'autre, comme chez nous certaines paroles restent mal interprétées, et ce monde ou tout devrait être bleu abrite bien des blessures…

 


Chapitre I

L’elfe et la montagne

Voici la tragique histoire que m’a narrée une nuit de pleine lune mon ami le vent d’ouest qui la tenait lui-même du chant des océans chuchotées par des poissons d’argent remontant les rivières lointaines d’une terre perdue, au héron cendré qui les avait rencontré…

La montagne souffre ! Elle presse inutilement de ses doigts meurtris son flanc : une brèche s’y est creusée. Sa blessure grandit, grandit ! De cette plaie béante, l’eau, inexorablement, s’écoule entre ses doigts fiévreux. Là précisément où le petit elfe inconscient et colérique l'a frappée en plein cœur.

La montagne pleure et tel un volcan, son âme bout et fume de tous ses sentiments exacerbés qu’elle n’arrive plus à contrôler. La montagne se sent perdue, plus perdue que le plus petit des cailloux disparus au fond saillant d’un cratère sombre, froid et hostile ! …

-         « Montagne ! Montagne mon amie répond moi ! ».

Soucieux, le ciel s’afflige de la peine incommensurable de son amie et s’assombrit.

-         « Je t’en prie mon amie, par pitié : répond-moi ! »

Mais la montagne désespérée n’entend pas les appels de son ami le ciel. Sous sa peine incommensurable elle s’effondre et s’écroule. Dérouté par tant de chagrin le ciel se voile. Et voici que peu à peu l'azur est envahi par de sombres nuages. 

Le jour finalement fait place à la nuit : la montagne saigne toujours !
L’orage gronde et zèbre cette nuit d’éclairs blancs et menaçants, troublant la sérénité de ce tranquille soir d’automne qui n’est plus. Déjà, de grosses gouttes dansent dans le vent et s’écrasent sur le sol, balayant la montagne mortifiée de ses froides rafales…

Au petit jour, le soleil brille à nouveau, souriant et bienveillant. Étirant nonchalamment ses rayons, il réchauffe la vallée. L’eau, cascade chantante, ruisselle doucement et le chant des oiseaux égaie ce tableau charmant. Inlassablement, ils dansent dans le ciel s’élevant avec grâce, saisissant un brin de  paille et se posant sur une branche pour au creux d’un chêne ou d’un hêtre confier leur précieux butin pour y façonner leur nid.

- "Montagne?" Inquiet le ciel se penche vers son amie recroquevillée sur elle-même. "Montagne..."  insiste t-il. Mais elle ne répond toujours pas. "Que t'arrive t-il mon amie? Parle, comment pourrais je t'aider si tu te mures dans ta peine?"

- Ô ciel! Aide moi, je sais je ne devrais pas ainsi réagir mais... j'ai si mal, si froid en dedans!

« j"ai deux maman » m'a dit et redit il y a déjà longtemps le petit elfe inconscient ! Je l’appelle aussi « maman » poursuivait-il, creusant plus profondément encore la blessure, « je trouve ça bien, ça fait plaisir à « maman ». 

Tu comprends Ciel, je voudrais être digne, réagir positivement mais je pleurais en dedans, ça me faisait mal, des milliers de pioches me défoncaient le cœur, mon âme se déchirait, et le petit elfe ne se rendait pas compte de ma douleur ! Non !…Enthousiaste, le petit elfe poursuivait sur sa lancée, heureux de me raconter sa joie, son bonheur des retrouvailles et chaque fois qu’il utilisait le mot « maman » pour parler de « l"autre » me fendait le cœur ! Je restais alors stoïque ou du moins feingnais de l’être, mais je sentais le sang battre sourdement mes tympans. Je lui ai souri, Ciel..., je l'ai  rassuré, j'ai fais mon devoir, mais Ciel est ce  juste d'être correcte quand les autres ne le sont pas? Je suis fatiguée d’épargner les sensibilités, qui m'épargne moi? Qui se préoccupe de ce que je  ressens ? Trop, c’est trop !

- Allons mon amie, tout cela est passé

- Non Ciel, la fracture s'est accentuée. J'étais malhabile, il était buté. Nous n'avons jamais réussit à établir le dialogue. Pourtant... je veux croire que le petit Elfe m'aimait... m'aime...un peu

Et à nouveau la montagne sanglote, le Ciel compatisant car il en à vu des drames sous ses cieux, se penche sur elle et l'embrasse d'un nuage de brume.

- Mon amie, ne pleure plus. Tu verras avec le temps...

- La difficulté vois tu Ciel c'est que nous n'avons pas la même vision des évènements. Le petit Elfe aujourd'hui se réfugie auprès de lui!... Il dit qu'il n'a pas de mère, plus de belle-mère, que personne ne l'aime... Ce n'est pas vrai, il se trompe. La vérité s'est qu'il a été l'objet d'une bataille acharnée. Des proches m'ont affirmés que le petit Elfe était mieux avec "lui", qu'avais-je à lui apporter. Avec "lui" il avait le confort, la sécurité. Mes montagnes soeurs pouvaient aussi veiller sur lui. Toi as tu seulement de quoi lui apporter à manger, tu es à peine logé...

Non, Ciel. Le petit Elfe se trompe! Je ne l'ai pas abandonné, je ne l'ai pas caché. J'étais perdue dans un univers où je n'existais plus.

Lorsqu'un autre petit Elfe est arrivé, il a toujours grandit avec lui. J'ai toujours et partout dit haut et fort "j'ai deux petits Elfes"... "Non, ce petit Elfe vit chez son père". Tu comprends Ciel, un juge arbitrairement m'en avait retiré la garde. Non, non : je ne buvais pas, je ne me prostituais pas, je marchais droit et pourtant, la plus grande des Montagnes ne peut rien contre la raison du plus fort. Trop de naiveté vous mette irrémédiablement en tort. S'ensuivirent des années de noires misères qui aujourd'hui perdurent encore! Je n'ai jamais pensé que nous serions ainsi séparés, sinon auprès de "l'autre" je serais restée. Le petit Elfe était ma chaire et mon sang, comment aurai-je pu envisager cet enchainement. Une fois le pied dans l'engrenage tout s'est écroulé. Comment expliquer cette période de folie débridée?

- Pourquoi, ne lui as tu pas parlé, dis ce que tu ressentais?

- C'était si difficile Ciel, lorsque nous nous sommes retrouvés. La jalousie entre les petits Elfes a éclaté. Ils voulaient chacun posséder la Montagne, moi je ne pouvais me partager. Du coup, je me suis tenue à distance et nous en fûmes tous blessés. On ne peut pas ménager la chèvre et le chou, j'ai pu le constater. Je ne voulais pas non plus dire du mal de "lui", aurai-je du dire la vérité? Ce que profondément je ressentais? Dit on aux petits Elfes les travers par lesquels on est passé? 
Et puis la rancoeur a obscurci mon âme lorsque le petit Elfe est retourné chez "lui", oubliant tous ses griefs comme s'ils n'avaient jamais existé, "il" redevenait sa source de chaleur, son ancrage et je ne comprenais pas, je n'admettais pas. C'est vrai je ne fus pas à la hauteur. Mais Ciel! Comment parler avec quelqu'un qui n'a rien à vous dire, qui vous jette à la figure "je parle à qui j'ai envie"?

Aux premiers amours le petit Elfe ne rêvait plus que de se "casser". J'en étais brisée, dépitée. La colère immonde grondait en moi, je n'ai pu la controler. Elle a finit par dévaster les ruines de ce qui avait si peu été.

Et puis internet est arrivé, de temps à autre nous avons dialogué

- C'est merveilleux, tout va donc s'arranger!

- Ô Ciel, si c'était si simple, les non dits continuent à nous empoisonner, le petit Elfe continue à me reprocher tant et tant de choses qu'au fond il ne veut pas explorer. Il ne comprend pas mes réactions, mes attitudes. En a t'il seulement envie? Et puis il y a toujours des évènements "familiaux" qui contribuent à nous chavirer. Le silence à nouveau s'est instauré et je ne peux le supporter, je n'accepte pas d'être ainsi condamnée, d'être seule damnée. Ce n'est pas juste!

- Montagne que souhaite tu dire au petit Elfe?

- Je voudrais lui dire "je t'aime, je t'ai toujours aimé et je t'aimerai toujours, qu'importe l'espace, qu'importe le temps. Ton bonheur m'importe plus que tout. Je n'ai pas su être la mère que tu espérais, je n'aurais pour cela jamais aucune excuse. Je n'en cherche pas. Je ne le souhaites pas. La vie est remplie d'écueils j'espère que tu les éviteras mieux que moi. Petit Elfe ne laisse pas la haine et la rancoeur obscurcir ton coeur et tes jugements. Tourne toi vers la lumière. Même si ce fut malabile, souvent destructif, nous t'aimons tous. Tu n'es pas seule. Nous ne pouvons plus changer le passé mais l'avenir reste à écrire. 

Je me noie dans ton silence. Tu n'es pas prêt petit Elfe, mais le temps qui passe creuse les fossés, il y a des impasses dont on ne sort plus. Pour s'aimer il faut être deux.

Si un jour tu  veux, pas besoin de clé pour ouvrir, ma porte n'est jamais fermée.

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23 février 2008 6 23 /02 /février /2008 07:50

23 février : journée internationale des séquestrés

Une pensée pour tous ceux qui souffre, atteint dans leur liberté

fg.jpg
photo trouvée sur le site d'Angeline
(voir écriture ludique)

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23 février 2008 6 23 /02 /février /2008 03:04

viviane.JPGHPIM1792.jpg























2008 sera je pense en ce qui me concerne une année riche en émotions. 
Voici un récit qui conviendra parfaitement à écriture ludique et sa proposition du "cadeau inattendu".

Quelques temps après les inévitables fêtes de fin d'année, ma grisounette de soeur vint à la maison. Le fond clair de son oeil ne pouvait cacher l'émoi qui l'agitait, elle ressemblait au chat qui attend impatiemment son bol de lait. 

Je pensais intérieurement qu'elle attendait fébrilement que les autres visiteurs s'éclipsent pour me confier une grande nouvelle, un évènement récent qu'elle voulait partager. De fait, les pas dans le couloir n'avaient pas eu le temps de s'estomper qu'elle se précipita sur le sac qui ne l'avait pas quitté.

Elle en sorti des enveloppes contenant visiblement des cartes de voeux.
- "C'est de viviane" me dit grisounette en me tendant l'une d'entre elles. "Et ça c'est pour toi" ajouta t-elle en déposant un lourd paquet sur la table en face de moi.

Gênée ( j'ai une sainte horreur des cadeaux - je préfère donner que recevoir- bizarre vous avez dit bizarre? oui je sais je suis "spéce" comme dirait certaine de mes relations), j'appelle ma fille en lui tendant l'enveloppe (car j'avais déjà reçu ma carte de voeux précedemment)

Letti se précipite, sourire aux lèvres. Grisounette s'exclame : "non, non : c'est pour toi" (petits rires général)

Et c'est le moment fatal ou l'émotion vous envahit, un pressentiment vous avertit qu'il s'agit d'un de ces moments à graver dans les annales. j'étais bien loin du compte!

"Fabienne 
cela vient 
du coeur 
Surprise
Bonne fête" 
lisais-je tout haut en tripotant maladroitement l'enveloppe (là, j'ai déjà le coeur qui bat la chamade : je m'attends au pire). J'ouvre l'enveloppe...
hum! jolie carte de voeux : des boules et des cloches rouges décorées avec raffinement, quelques branches de gui et de sapin, tout cela sur fond crème... j'ouvre... et voici le texte qui me fit définitivement "craquer"

"Fabienne
je t'offre quelque chose que j'ai toujours aimé et qui a appartenu à NENENE. Garde le très précieusement
De la part de
ta soeur Viviane (un p'tit coeur dessiné)
bisous"

- "Ouvre!" tu vas être surprise
Mes "petits" doigts tremblants, pour gagner du temps,  enlevèrent précautionneusement le papier collant. Lorsque qu'apparut la statuette ci-dessus je ne pu empêcher de laisser s'échapper une (deux...trois...) larme qui perlait depuis un temps certain tout en s'y raccrochant désespérément à mes paupières!

Je ne suis pas matérialiste, loin de là. Mais immédiatement, c'est un flot de souvenirs qui m'a submergée : j'étais revenue dans un salon. En son centre trônait une table ronde adulée par ses chaises qui l'honoraient. Contre le mur (à droite, en rentrant) séparé par une cheminée soupiraient d'aises deux buffets. C'est sur l'un d'eux que reposait à côté d'une bonbonière ornée de colombine et arlequin, qui me racontaient mille et une histoire, cette magnifique statuette.

Inconsciemment j'ai retrouvé les gestes de l'enfance : mon doigt caressa le bras pour atterir dans sa menotte! Pour peu je retrouvais cette petite fille qui nouait avec bonheur ses bras autour du cou de ses grands-parents, sautait sans fin sur les genoux de l'un et de l'autre pour bien démontrer qu'elle les aimait tout les deux d'un amour égal. 

Pafum d'enfance inestimable, souvenirs ennivrant. 

Me revenait en boomerang cette enfant qui grimpait les clôtures ornées de liseron rose et blanc pour jouer à Zorro ou chasser les papillons, les ramener dans le salon pour admirer leurs éclats : rouges, bleus, jaunes, blancs; frémissants,  ils s'accrochaient aux rideaux. En fin d'après-midi, nenene me persuadait de les laisser partir, j'irai à leurs rencontre demain!

C'était vraiment un cadeau inattendu, un cadeau inestimable
Le pire c'est qu'abjectement je ne lui ai même pas dit "merci"!

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21 février 2008 4 21 /02 /février /2008 23:01

Lisabuzz.com parle de Poussières d étoiles : 

En parcourant Http://il-etait-1-fois.over-blog.org'  Poussières d étoiles on ressent comme un emerveillement, une pleinitude qui ne pourrait être comparée qu à celle de Champollion lorsqu il déchiffra les hieroglyphes egyptiens pour la première fois : Tout à coup, un nouvel univers se découvre, un univers signé Fabienne, tout en méandres exaltants et en posts uniques et précieux. 

A coup sûr, 'Http://il-etait-1-fois.over-blog.org'  Poussières d étoiles figurera, dans 1000 ans, au musée du web. 
signé 
http://blog.lisabuzz.com>
http://blog.lisabuzz.com</a>

Merci enriquetta http://enriqueta.over-blog.com/ 
d'avoir mis ce site en référence, j
e vais encore devoir élargir l'encolure de mes chemisiers!

N'empêche je vous recommande de vous faire analyser : c'est si bon!

big bisous

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21 février 2008 4 21 /02 /février /2008 06:13
Tu prends la première à droite
juste après il y a un virage à 45°
négocie le bien  
tu verras il est dangereux
Ensuite, tu suis les méandres
 
Evite les zones sombres
c'est là que réside le danger
Ne flâne pas en route
ta mission est primordiale
tu ne dois surtout pas l'oublier

Va aussi vite que tu le pourras
Il y aura, ici et là, des zones sclérosées
des culs de sacs infranchissables
Focalise toi sur ton objectif 
tu ne dois jamais te retourner
Encore moins hésiter

Allez : go! go! go!
file et va prévenir
le centre nerveux
tu lui dis d'ordonner
"souris et cligne de l'oeil droit
en lisant ce texte sur OB"



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21 février 2008 4 21 /02 /février /2008 01:15
undefined

petite photo pour satisfaire la curiosité de camomille ;-)
big bisous
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21 février 2008 4 21 /02 /février /2008 00:45

Taguée par ma fille : je ne peux dignement pas y échapper!

Règles du jeu

- mettre le lien de la personne qui tague
http://emalina27.over-blog.com/
- mettre le règlement sur votre blog (juste un copié-collé)
- mentionner 6 habitudes ou tics non importants sur vous même
- taguer 6 personnes dans votre billet en mettant leur lien
- aller les avertir directement sur leur blog


Alors, dans mes p'tites manies  : avant de partir je refais cent fois le tour car étant très très tête en l'air j'ai déjà oublié si je l'ai vérifié... n'empêche même comme ça il m'est déjà arrivé de partir avec le fer à repasser branché, le gaz allumé sous une casserole qui miraculeusement n'a pas mis le feu à la maison, et oh surprise en revenant un soir la porte de la maison était largement ouverte mais comme elle n'est fermée qu'au coeur de l'hiver les voisins ont trouvé ça normal et personne ne s'est inquiété :-)

en principe je suis fidèle en amour comme en amitié : faut déjà m'en faire voir pour que je claque la porte

j'ai l'habitude de dire spontanément bonjour aux gens que je croise dans la rue (reliquat d'enfance)

En principe soit le samedi, soit le dimanche c'est réunion de famille si possible le soir avec un programme de variété 

je passe 1/3 de mon temps dans la cuisine (j'adore cuisiner) ,1/3 de mon temps à lire, 1/3 de mon temps à rêvasser, un temps plein à refaire le monde, jamais assez à m'indigner et beaucoup trop sur OB!

Depuis quelques temps avec letti on a pris l'habitude de se partager l'ordi, elle le garde en principe (sauf débordements fréquents) jusque 9h30 c'est alors que je me jette dessus!

Bon! l'heure de la taguatisation a sonné, voici mes victimes 

1) http://avisagedecouvert.over-blog.com/ Claire Ogie, une rencontre espérée

2) http://laplume-de-giacometti.net/ une rencontre prometeuse

3) http://nadia-vraie.over-blog.com/ hé oui : qui à tagué sera tagué!

4) http://www.broomse.com/ Ernest J. Brooms

5) http://psyblog.blogs.psychologies.com/ qui sait peut être une séance instructive de psychanalyse...

6) Espace d'expression libre : un p'tit quelque chose à rajouter? C'est le moment, c'est l'instant : le 6 vous est destiné chers tagués ou non tagués

big bisous et bonne nuit (comme la lune je m'éclipse)

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20 février 2008 3 20 /02 /février /2008 16:33

Les voyages en train

(Grand Corps Malade)

J'crois qu'les histoires d'amour c'est comme les voyages en train,
Et quand j'vois tous ces voyageurs parfois j'aimerais en être un,
Pourquoi tu crois que tant de gens attendent sur le quai de la gare ?
Pourquoi tu crois qu'on flippe autant d'arriver en retard ?

Les trains démarrent souvent au moment où l'on s'y attend le moins,
Et l'histoire d'amour t'emporte sous l'oeil impuissant des témoins,
Les témoins c'est tes potes qui te disent au revoir sur le quai,
Ils regardent le train s'éloigner avec un sourire inquiet,
Toi aussi tu leur fais signe et t'imagines leurs commentaires,
Certains pensent que tu t'plantes et qu't'as pas les pieds sur terre,
Chacun y va d'son pronostic sur la durée du voyage,
Pour la plupart le train va dérailler dès l'premier orage.

Le grand amour change forcément ton comportement,
Dès l'premier jour faut bien choisir ton compartiment,
Siège couloir ou contre la vitre il faut trouver la bonne place,
Tu choisis quoi une love story de première ou d'seconde classe ?

Dans les premiers kilomètres tu n'as d'yeux que pour son visage,
Tu calcules pas derrière la fenêtre le défilé des paysages,
Tu te sens vivant tu te sens léger tu ne vois pas passer l'heure,
T'es tellement bien que t'as presque envie d'embrasser le contrôleur.

Mais la magie ne dure qu'un temps et ton histoire bat de l'aile,
Toi tu te dis que tu n'y es pour rien et que c'est sa faute à elle,
Le ronronnement du train te saoule et chaque virage t'écoeure,
Faut que tu te lèves que tu marches tu vas te dégourdir le coeur.

Et le train ralentit, c'est déjà la fin de ton histoire,
En plus t'es comme un con tes potes sont restés à l'autre gare,
Tu dis au revoir à celle que t'appelleras désormais ton ex,
Dans son agenda sur ton nom elle va passer un coup de tipex.

C'est vrai que les histoires d'amour c'est comme les voyages en train,
Et quand je vois tous ces voyageurs parfois j'aimerais en être un,
Pourquoi tu crois que tant de gens attendent sur le quai de la gare ?
Pourquoi tu crois qu'on flippe autant d'arriver en retard ?

Pour beaucoup la vie se résume à essayer de monter dans le train,
A connaître ce qu'est l'amour et se découvrir plein d'entrain,
Pour beaucoup l'objectif est d'arriver à la bonne heure,
Pour réussir son voyage et avoir accès au bonheur.

Il est facile de prendre un train encore faut-il prendre le bon,
Moi je suis monté dans deux trois rames mais c'était pas le bon wagon,
Car les trains sont capricieux et certains sont inaccessibles,
Et je ne crois pas tout le temps qu'avec la SNCF c'est possible.

Il y a ceux pour qui les trains sont toujours en grève,
Et leurs histoires d'amour n'existent que dans leurs rêves,
Et y a ceux qui foncent dans le premier train sans faire attention,
Mais forcément ils descendront déçus à la prochaine station,
Y a celles qui flippent de s'engager parce qu'elles sont trop émotives,
Pour elles c'est trop risqué de s'accrocher à la locomotive,
Et y a les aventuriers qu'enchaînent voyage sur voyage,
Dès qu'une histoire est terminée ils attaquent une autre page.

Moi après mon seul vrai voyage j'ai souffert pendant des mois,
On s'est quitté d'un commun accord mais elle était plus d'accord que moi,
Depuis je traîne sur le quai je regarde les trains au départ,
Y a des portes qui s'ouvrent mais dans une gare je me sens à part.

Il paraît que les voyages en train finissent mal en général,
Si pour toi c'est le cas accroche-toi et garde le moral,
Car une chose est certaine y aura toujours un terminus,
Maintenant tu es prévenu la prochaine fois tu prendras le bus.

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20 février 2008 3 20 /02 /février /2008 08:52

Je vous invite à regarder (si possible) l'émission LES NIOUZZ
qui passera ce soir sur la RTB 2 à 17H35 (heu... dans peu de temps!)

Durant 50 jours, en Belgique il y a  plus d'une centaine de sans papiers qui ont la grève de la faim, pas vraiment dans l'indifférence totale, mais presque... 
Toute cette souffrance pour obtenir un répit de trois mois et la permission (sans garantie aucune) de rentrer un dossier de régularisation !


Comment est il possible  dans nos pays qui se targuent de démocratie que puisse exister ce barbarisme? 
N'avons nous pas créé l'Europe pour y circuler librement? 
De quel droit empêchons nous un individu de se déplacer, d'exister ? 

J'entends déjà les commentaires : 
- "oui, mais nous ne pouvons pas allez chez eux!" (reste à prouver)
- "Il y a déjà trop d'étrangers... il n'y a pas assez de travail pour tout le monde..." (dire que dans ma naïveté je m'imaginais que le progrès devait libérer l'homme de la servitude, moi je préfèrerais qu'une machine fasse le boulot pendant ce temps je m'emploierais à des tâches telles que la culture,  les arts, le monde, la vie... l'autre)
- "ce sont des fainéants qui viennent vivre sur notre "dos", ils sont tous au CPAS..." (de toute façon les administrateurs non plus ne transpirent pas : ils vivent de l'exploitation financière des travailleurs, mais c'est vrai qu'en remerciement de leurs investissements ils ont droit aux dividendes, tant pis s'il faut licencier, délocaliser...)
- "ils viennent chez nous avec plusieurs femmes et des tas d'enfants qui sont même pas à eux d'ailleurs, mais comme ça ils touchent les allocations familiales"... (ben... Moi, si j'habitais au soleil, je n'aurais sûrement pas envie de venir vivre dans un pays froid et gris, où les gens vous méprisent, d'accepter la plupart du temps des "sous-emplois" pour un salaire de misère...  bien sûr si chez moi je mourrais de faim, dans des conditions misérables, si je n'entrevoyais pas d'avenir, je tenterai "ma chance", ailleurs, quitte à tout risquer, même ma vie. Je serais peut-être boatpeople ou je franchirais dans la nuit les frontières en évitant la balle meurtrière, je risquerais de mourir étouffée dans la soute d'un avion, gelée en m'agrippant au train d'atterissage, ou encore je suffoquerais cloitrée dans un camion qui relierait les pays étrangers. Au bout du chemin, si j'évite les contrôles, les centres fermés je réussirais peut-être après avoir engraissé tous les passe-droits à gagner de quoi faire vivre ma famille restée au pays... mais voilà, j'ai la chance d'être une brave petite belge : tout cela ne me concerne pas!)

- Immigration clandestine
- Travail "au noir"
- ...
A qui profite le crime? 
Ces "intrus" que nous taxons de parasites sont généralement exploités sans vergogne, premièrement par des "passeurs", deuxièmement si ces personnes travaillent illégalement sur "notre" territoire, c'est qu'ils ont des "employeurs", non? 
Combien de ces "profiteurs" (femme de ménage, bonne à tout faire, ouvrier du bâtiment, ouvrier agricole, se retrouvent perdus au paradis de l'exclavagisme moderne trimant comme des forçats pour un salaire de misère? La plupart du temps sans assurances et en dehors des normes élémentaires de sécurité?

Pauvre Christophe Colomb, Vasco de Gama : Galilée avait tort, je crains que la terre ne tourne pas rond


Et vous ? Qu'en pensez-vous?
Et si on en parlait ?

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20 février 2008 3 20 /02 /février /2008 06:20

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Une éclipse totale de Lune sera observable dans la nuit du 20 au 21 février de la plus grande partie du continent américain, ainsi que de la frange occidentale d'Europe et d'Afrique.

La Lune reflète les rayons du Soleil, ce qui la rend brillante. Mais parfois, la Terre passe entre Soleil et Lune, projetant sur cette dernière un cône d'ombre : c'est l'éclipse. La Lune reste observable, avec une coloration orangée ou gris foncé.

L'éclipse sera totale en Amérique du Sud, sur la partie orientale de l'Amérique du Nord, ainsi que sur les régions occidentales de l'Europe et de l'Afrique.

En France, le phénomène débutera à 01H43 GMT et l'éclipse sera totale à 03H01 GMT, pour se terminer à 05H10 GMT.

Alors qu'il faudra à l'oeil nu un temps d'accommodation de 2 à et 3 minutes pour distinguer l'ombre, celle-ci peut-être visible immédiatement grâce à des jumelles ou à un télescope.

Contrairement aux éclipses solaires, les éclipses de Lune ne présentent aucun risque pour les yeux.

L'Association française d'astronomie (AFA) donne sur son site internet (http://www.afanet.fr) plus d'une cinquantaine de rendez-vous en France, pour assister à l'évenement, qui sera également retransmis en direct sur son site.

En France, il faudra attendre 2015 pour observer une autre éclipse totale de Lune.
(source : rtl info)

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Profil

  • poussières d'étoiles
  • à vous de me le dire!
  • à vous de me le dire!

Texte Libre : opinion

Liberté, fraternité, égalité....

Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité...

Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne...

Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants...

Nul ne peut être arbitrairement arrêté, détenu ou exilé...

"La folie suprême n'est-elle pas de voir la vie comme elle est et non comme elle devrait être"?
J. Brel

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Voilà mon p'tit nouveau! Un blog qui servira à illustrer à l'aide de mon p'tit appareil photo les chemins parcourus :-)
big bisous

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